Histoire et patrimoine

Le village

L’origine remonterait au XIIème siècle. Sur un ouvrage intitulé Les Archives Historiques de la Gironde, il est nommé Saint Jean d’Antinhac en 1316, puis Antanhac en 1383.

Territoire du Sieur d’Albret jusqu’en 1453, le village passe sous domination anglaise en 1454, puis revient dans le Duché d’Albret sous Henri II en 1556. Il passe ainsi sous la domination du Prince de Condé, puis jusqu’à la révolution restera sous l’apanage des descendants du Duc de Bouillon.

On trouve mention de sa superficie dans un document d’arpentage datant de 1672 (rédigé sous ordre de Colbert) : le village est bâti sur un plateau à 148m d’altitude recouvert de forêts, friches, pins et bruyères. Il est cité avec une superficie de 930ha 60a 79 ca, ce qui correspond encore à la surface donnée par le cadastre actuel.

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A cette époque, Antagnac dépendait du Gouvernement de Guyenne, de la Généralité de Bordeaux, de la Sénéchaussée de  Casteljaloux, du Diocèse de Bazas et était traversée par le chemin royal de Casteljaloux à Bazas (la départementale D655 actuelle). A partir de 1791, le village fait partie du département du Lot-et-Garonne, district et canton de Casteljaloux, puis attribué au canton de Bouglon, et à l’arrondissement de Marmande par la Constitution de l’an VIII.

Le village atteindra 413 habitants en 1846, avant de diminuer lentement jusqu'au 240 actuel. L’école publique mixte existe depuis 1849.

L’économie locale était agricole avec l’élevage (la place centrale du village était appelée Le foirail et jusqu’au début du 20ème siècle était le rendez-vous reconnu des acheteurs de bestiaux),  la culture du seigle, blé, maïs, pomme de terre, vignes, et sylvicole avec le bois de chauffage et de construction, et la récolte de la résine.

La population de Volgelsheim (Haut-Rhin) fut déplacée dans la commune et dans celle voisine de Ruffiac de septembre 1939 à juin 1940, une largeur de 10 km de la zone rhénane ayant été évacuée pour laisser place aux armées françaises. Une rue de Volgelsheim porte le nom de rue d'Antagnac.

En 1972, la commune absorbe celle voisine de Ruffiac et en 2001, les deux communes sont à nouveau séparées.